La Suisse

lundi 8 juin 2009 , par Morgane

1)LES LANGUES

En Suisse,on parle :
l’allemand dans la Suisse Alémanique,
le français dans la Suisse Romande,
l’italien dans la Suisse Italienne et
le romanche* à Surselva, Surses, Val Müster et Samnaun.

*Le romanche est la langue parlée dans le canton des Grisons où il a un statut officiel depuis le XIX°siècle.

2)GENEVE

Genève est la seconde ville de Suisse et le chef-lieu du canton de Genève.Genève comptait 188 174 habitants en 2008.Elle est le centre régional dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la culture et des transports.Son aire urbaine forme une agglomération transfrontalière, le bassin franco-valdo-genévois s’étandant sur le canton de Vaud et les départements français de l’Ain et de la Haute-Savoie pour un total d’environ 780 000 habitants. L’arc lémantique est l’aire urbaine situé autour du lac Léman, ses deux pôles principaux sont Annemasse et Lausanne distants de 60 km ainsi que les villes de Vevey-Montreux et Thonon-Evian et s’étandant sur Annecy au sud.

Genève abrite de nombreuses organisations internationales, dont le siège européen des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation internationale de normalisation (ISO), etc.

Genève est la deuxième place financière du pays. Selon une étude menée par Mercer Consulting[4], c’est la métropole qui offre la meilleure qualité de vie au monde avec Zurich, devant Vancouver et Vienne. Genève fait également partie des villes mondiales. La langue officielle de la ville est le français.

3)SUPERFICIE DE GENEVE

Genève s’étend à l’extrémité sud-ouest du lac Léman, sur les deux rives du Rhône, au centre d’une cuvette encadrée par des montagnes qui se trouvent toutes sur territoire français : les Voirons, le Salève, le Mont de Sion, le Vuache (département de la Haute-Savoie) et le massif du Jura (partie située dans le département de l’Ain). Dans la rade de Genève se situent les pierres du Niton, deux rochers émergeant du lac Léman et datant de la dernière ère glaciaire. L’un d’eux est choisi par le général Guillaume-Henri Dufour comme point de référence du calcul de toutes les altitudes en Suisse.

La vieille ville, constituée des quartiers de Cité-centre et de Saint-Gervais, s’est formée sur et autour d’une colline sur la rive gauche du lac et de part et d’autre du Rhône autour de l’Île. Cette colline constitua dès la Préhistoire un refuge naturel protégé par le lac, le Rhône, l’Arve, des marécages et des fossés à l’est. La ville s’étend au XIXe siècle après la démolition des fortifications (1850-1880).

En 2000, la commune obtient le prix Wakker de la Ligue suisse du patrimoine national pour son concept de réaménagement des berges du Rhône et de son environnement urbain immédiat. Le projet du Fil du Rhône est alors progressivement mis en œuvre.

4)LES LIEUS A VISITER

Comme de nombreuses grandes villes européennes, Genève est coupée en son centre par un fleuve. Toutefois, elle possède une spécificité propre. Non seulement le Rhône la traverse, mais en plus, Genève s’élève sur les rives d’un lac, le Léman. Du fait de cette implantation très particulière, la vie des habitants s’est développée de chaque côté du fleuve, souvent sans le moindre contact entre les rives. D’ailleurs, pendant très longtemps, il n’y avait qu’un pont, le pont de l’île, comme passage sur l’ensemble du Rhône.

Les riches personnalités s’installèrent sur la rive sud, celle qui s’est développée, les autres, sur la rive nord. Les premiers édifices furent donc construits sur la rive sud, au cœur de la vieille ville. A cette époque, Genève n’est qu’une petite cité. Ce n’est qu’en 1930 qu’un vote approuva l’extension de la ville sur les communes avoisinantes.

a)LE JET D’EAU
Si Paris a sa Tour Eiffel, New York sa Statue de la Liberté ou Rome son Colisée, Genève a son jet d’eau. Certes, ce n’est pas le monument le plus beau de la ville mais il en est le plus représentatif.

A la fin du XIXème siècle, Genève est en pleine expansion. Le besoin d’eau, que ce soit pour les habitants ou pour l’industrie, est urgent. La ville décide donc de construire une usine hydraulique sur le Rhône, à la Coulouvrenière, en 1886. Malheureusement, l’usine connaît quelques problèmes techniques. Tous les soirs, lorsque les ouvriers de l’usine rentrent chez eux, les machines continuent de tourner et il se produit des surpressions. Ne sachant pas à quelle heure la surpression va se produire, les machinistes décident de fermer les pompes avant de quitter la Coulouvrenière. Pour résoudre cet accroc, on a l’idée de construire une soupape de sécurité qui permet de contrôler la pression en laissant s’échapper un jet d’eau vers le ciel. Ainsi est né le jet d’eau de Genève.

d)L’HOTEL DE VILLE
Le bâtiment date des XVIème et XVIIème siècles. La partie la plus ancienne, la tour de Baudet, fut construite en 1455. Pour y accéder, il faut rentrer dans la cour de l’hôtel de ville. On peut alors emprunter une curieuse rampe en colimaçon, pavée de galets et entourée d’une cour carrée. Elle fut construite près de 120 ans après la tour afin d’y positionner des pièces d’artillerie. Elle permettait également d’atteindre les 3 étages de l’édifice sans avoir à descendre de cheval ou de chaise à porteurs.

e)LA CATHEDRALE SAINT-PIERRE
La cathédrale Saint-Pierre se situe au cœur de la vieille ville de Genève, à une centaine de mètres de la maison Tavel . Depuis sa création, elle a subi de nombreuses transformations, essentiellement dues aux bouleversements politiques et religieux qu’a connus la ville.
Tout d’abord, sa construction s’est étalée sur plus d’un siècle, entre le XIIème et le XIIIème siècle. La première phase de la construction remonte à 1160. Ensuite vient le temps des modifications…

La cathédrale, construite pour les rites catholiques, va être bouleversée au milieu du XVIème siècle à l’avènement de la Réforme. L’intérieur de l’édifice est vidé de tous ses ornements, les fresques sont recouvertes de peinture… Seuls les vitraux vont être épargnés. Calvin prêche ici de 1536 à sa mort en 1564. Son siège est toujours présent. Au XVIIIème siècle, la façade de style gothique est remplacée par la façade néoclassique actuelle

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