les techniques de boxe

mardi 25 mai 2010 , par Lucas

LES TECHNIQUES DE BOXE

L’ATTAQUE

* Direct ou Straight-punch en anglais : coup de poing direct. Il est de forme, pistonnée, fouettée ou balancée-jetée. Nuances : le Jab est un direct à petite course donné avec le point qui est en avant qui sert à tenir à distance l’adversaire, alors que le Lead est un direct à grande course et très lourd donné avec le poing arrière. On trouve également le direct court utilisé au corps à corps qui se rapproche d’un uppercut horizontal.

Crochet ou Hook (Hook-punch) en anglais : coup de poing circulaire (crocheté). Il existe d’autres formes de coups circulaires : le Swing (appelé également stick-punch) et le Half-swing.

crochet

Uppercut : coup de poing remontant (ou Rising Punch). Il est classé dans la catégorie des coups circulaires, ce qui n’est pas toujours le cas.

uppercut

Direct court : Coup de poing dans l’axe direct exécuté sur le bas du buste adverse, le pouce en haut et à mi-distance. Contrairement à l’uppercut utilisant la poussée des jambes et l’action de l’épaule, il s’exécute avec une activité plus prononcée du coude.
Overhand : coup de poing descendant (plongeant).
Cross-counter se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Pour cela, l’arme la plus souvent utilisée est le direct ou le overhand.
Overhand : coup de poing descendant (plongeant).
Cross-counter se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Pour cela, l’arme la plus souvent utilisée est le direct ou le overhand.

LA DÉFENSE

Dégagement : Action défensive consistant à quitter une zone géographique à risque ou un corps-à-corps afin d’éviter une activité adverse dangereuse. Le changement de place est destiné à se dépêtrer d’une situation de fixation provoquée par l’adversaire (soit un corps-à-corps, un accrochage, un emprisonnement dans un coin ou sur les cordes, etc.). Le plus souvent le dégagement est réalisé avec un pas de côté combiné à une action de bras. Cette habileté appartient à un ensemble appelé « techniques d’évasion » (échappé, délivrance, glissement, etc.).
Dérobement : C’est soustraire une cible visée par l’adversaire ou effectuer un déplacement pour éviter d’être touché (notion de fuite) – fig.44. Voir esquive.
Désaxage : C’est un décentrage du buste hors de l’axe direct d’affrontement sans déplacement des appuis. On parle le plus souvent de désaxage oblique. Cette activité est nécessaire pour éviter d’être touché lors d’une offensive ou lors d’ue contre-offensive (riposte ou coup de « contre » - voir fig.45-A et 45-B).
Déviation de l’arme adverse : Aussi parade déviante ou parade chassée. Se dit d’une action défensive destinée à détourner l’arme adverse de sa trajectoire. Elle présente l’avantage de créer une ouverture dans la défense adverse voire de provoquer un déséquilibre corporel. Action à ne pas confondre avec le battement qui est une action similaire mais à but offensif. Avant, on disait « chasser le coup ». Il existe différents modes de déviation : avec le gant, l’avant-bras et même l’épaule (fig.46). Voir aussi : chassé et parade.
Décalage : Placement du corps hors de l’axe offensif adverse par déplacement d’un ou de deux appuis. Mais ce terme n’a pas une assise conceptuelle ferme. Certains auteurs le définissent comme le placement d’un seul appui en dehors du couloir d’affrontement. On parle de « décalage intérieur » lorsque le déplacement s’effectue dans le secteur d’action adverse et de « décalage extérieur » lorsque le déplacement s’effectue en dehors du secteur d’action adverse.
garde basse (mixte)

garde haute et avancée

garde haute rentrée

garde haute (mixte)

LES DIFFÉRENTES GARDES
La « garde menton » (référence : Mike Tyson)

Caractéristiques : en droitier, les poings sont serrés au menton, les coudes au corps, tête rentrée. Points forts : présente le front, protège effectivement le menton, et rend plus compact le buste (tête dans les épaules) Points faibles : découvre les tempes et ouvre le plexus. Peu de feintes possibles, seule alternative, être rapide et mobile sur les entrée latérales. Cette garde est destinée prioritairement aux petits gabarits athlétiques qui rencontreront toujours des adversaires plus grands.

La « garde oblique » (Référence : Georges Foreman)

Caractéristiques : en droitier, le bras gauche est inversé, coude haut et main basse, le bras droit est parallèle au gauche, l’ensemble est légèrement oblique. Points forts : le coude gauche permet de maintenir une distance en corps à corps avec la pointe du coude, et de bien protéger le foie avec le poing gauche bas. L’avancée des bras présente une difficulté non négligeable pour l’adversaire d’accéder aux cibles du corps. De même, la position non conformiste demande des adaptations rapides de l’adversaire. Feintes possibles en jabs. Points faibles : la tempe droite est ouverte, les côtes du côté gauche aussi.

La « garde mixte » (Référence : Thomas Hearns)

Caractéristiques : en droitier, la main droite est haute au menton, coude au corps, et le bras gauche est bas et relâché. Points forts : masque le départ des coups du bras gauche trop bas pour la vision fovéale (implique des réactions globales de protection pour l’autre qui voit un mouvement démarrer en vision périphérique). Explosivité des jabs qui partent d’une position de pré-étirement du deltoïde (cf la pliométrie). Feintes du buste et du bras avant possibles. Points faibles : ouvertures du côté gauche.

La « garde en pointe » (Référence : Virgil Hill)

Caractéristiques : Comme la garde mixte, la main droite protège tout le côté droit, coude assez haut, mais ici la main gauche est placée très en avant, le bras en semi-extension, (comme une antenne...). Points forts : permet de garder l’adversaire à distance longue, de le faire reculer, et de toucher le premier car le trajet du bras avant est plus court, même si la frappe manque d’efficacité (course réduite). Elle gêne considérablement les attaques directes du bras arrière de l’adversaire, ce qui est intéressant dans une rencontre contre un pur frappeur en direct bras arrière. Feintes de bras avant largement utilisables en directs. Points faible : ne présente pas d’avantage dès le travail à mi-distance pour le bras avant, et encore moins en corps à corps

La garde basse (Référence : Prince Naseem Hamed)

Caractéristiques : buste droit, latéral, en arrière ou penché en avant en provocation (ici), les mains sont toutes les deux basses, les bras le long du corps. Points forts : les poings sont quasi hors du champ visuel à mi-distance et se confondent parfois avec le short. Le relâchement des épaules autorise les coups explosifs « lancés » à partir d’appuis solides. Feintes de bustes et tête possibles (provocation). Points faibles : impose souvent une posture en retrait avec recul du centre de gravité, ce qui demande une coordination exceptionnelle et un coup d’œil hors normes pour effectuer des contres.

La « garde droite » (Référence : Hacine Chérifi)

Caractéristiques : les bras sont parallèles, coudes au niveau du bas du pectoral, poings aux tempes. Les bras encadrent la tête et le buste. Points forts : elle protège la tête et le buste, et permet d’anticiper rapidement sur les attaques adverses car les axes de mobilité des bras sont déjà en place : rotation à partir du coude pour bloquer les uppercuts, flexion du bras pour les crochets hauts, descente de l’épaule pour le travail au corps, et chassé léger de la main pour les directs. Points faibles : limite quelque peu le champ de vision, et demande un temps de latence afin de re-positionner les bras pour frapper en circulaire.

La garde « fausse patte » (Référence : Jérôme Lebanner)

Caractéristiques : le poing droit est en avant, la jambe droite aussi. Points forts : liés au manque d’habitude que les droitiers, ressentent devant un gaucher. Des qualités de vitesse révélées scientifiquement. Points faibles : cette garde présente le foie en avant sur le bras arrière du droitier (ou la jambe avant en pieds poings).

Dans la même rubrique